C’est un titre paru sur le site web du quotidien flamand De Morgen. L’idée serait de contrôler leur vitesse. Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon a répondu à une question du parlementaire fédéral CD&V Veli Yüksel. Il sera d’abord nécessaire que la police dispose d’un appareil de contrôle de la vitesse, ce qui n’est pas encore le cas. Cela peut prêter à sourire car il faut pédaler avec insistance pour atteindre 40km/h et tout vélo dans une descente va largement dépasser les 30km/h, ce qui n’a rien d’illégal.
Si les vélos à assistance électrique sont limités à 25 km/h, les S-Pedelecs dont la vitesse est limitée à 45 km/h, voient leurs ventes croître ces derniers mois. Or, ces vélos ne sont pas clairement définis par la loi belge contrairement aux législations de nos voisins hollandais et allemands. Il conviendrait d’abord de mettre notre législation en concordance avec cette réalité. Cette semaine c’est le quotidien L’Avenir qui a repris l’info sur le besoin de légiférer sur la question.
En effet, si on ne peut affirmer que ces vélos sont illégaux, les S-Pedelecs sont considérés comme des vélos par de nombreuses compagnies d’assurance car ils sont dotés de pédales et que le moteur est auxiliaire contrairement à un cyclomoteur de classe-B auquel on pourrait l’assimiler. Ceci peut sembler logique vu la vitesse, tout comme l’obligation d’être en possession d’un permis de conduire théorique, de porter un casque (couvrant les oreilles), d’avoir une assurance spécifique et une immatriculation. Il faut ajouter que notre législateur n’a pas encore déterminé le type de plaque d’immatriculation pour ces vélos qui ne doivent donc pas encore être immatriculés. Il reste à espérer que la loi soit rapidement adaptée pour en faire un véhicule situé entre le vélo classique et le cyclomoteur de classe B.